nom: Klein
prénom(s): Deborah
surnom(s): Deb, Debby
âge: 22 ans
date et lieu de naissance: le 16 Février 84, Oslo (Suède)
Biographie: L’union d’Ines et Peter Klein, deux suédois urbains se consolida une fois de plus par la naissance d’un enfant, le deuxième en un laps de temps réduit. Après Wendy, vint donc Deborah beaucoup plus connue sous le nom de Deb qu’on employa dès lors à son sujet. Ces deux amoureux des grandes villes et de l’art finirent par se lasser d’Oslo, ils y vivaient depuis tout petits et en connaissaient les moindres recoins. Alors quand l’occasion se présenta, ils partirent pour New York. Deborah avait alors une petite dizaine d’années. Lorsqu’ils débarquèrent, ils se firent très vite à leur luxueux appart’ de l’Upper East Side en remplacement de l’immense loft qu’ils possédaient au beau milieu du quartier chic d’Oslo. Le mal du pays? Peut-être pas, mais elle avait beau trouver que NY était identique à la capitale suédoise, cette dernière lui manquait un peu tout de même. Elle ne se sentit toutefois pas dépaysé, elle était habituée à un tel cadre de vie, y passait même ses vacances, elles ne connaissaient d’autres paysages que les cadres urbains. La campagne, la mer? Elle avait du y mettre les pieds quelques rares fois en rendant visite à ses grand parents paternels ou encore la tante de sa mère. Debby ne s’en plaignit jamais, elle adorait ce train de vie qui se résume au stress et à trois cafés dès le réveil.
Le peintre et la scénariste qu’étaient respectivement son père et sa mère étaient des gens quelques peu excentriques. Extravertis aussi, il ne se passait pas une soirée sans la présence de multiple parasites artistiques new-yorkais fourrés dans leurs grand appartement quand ce n’étaient pas eux qui s’invitaient chez les autres. On peut dire que Deb grandit au sein non pas d’un mais de plusieurs foyers. Ce qui n’était pas pour lui déplaire, c’était sa routine à elle, un point c’est tout. Elle fréquenta pendant un temps les bancs de l’école privée la plus côté de tout New York, mais ne parvint jamais à égaler l’excellence de Wendy Klein, sa sœur aînée, passée par là avant elle. Elle avait toujours été différente de toute évidence. Wendy avait en elle ce côté bohême cultivée, passionnée par l’art tout comme ses parents mais rejetant quelques peu les excès auxquels ils s’adonnaient. Sa cadette était son parfait opposé. Les excès elle connaissait et voulait en faire l’apprentissage au côté de sa bande très sélect, ce genre de petit comité bourré de frique mais aussi de beauté , comble même de l’injustice. Elle passa la plupart de ses soirées dans les clubs privés, à jeter l’argent par les fenêtres. Elle se faisait de toute façon invitée pratiquement tout le temps, ce n’était souvent pas le sien qu’elle gâchait. Ne vous méprenez pas, elle était certes d’un caractère pétillant et fêtard mais pas le moins du monde méchante. Elle avait toujours été élevée dans ce luxe, qu’y avait-il de plus naturel que d’en profiter?
A l’âge de 16 ans elle se fit repérée par un agent lors d’un brunch improvisé chez elle par ses délurés et « artistes dans l’âme » de parents qui stagnaient encore à la période hippie bien qu’on soit au beau milieu des années 90, enfin. Une femme travaillant dans le milieu de la mode l’aborda, Deb eut du mal à la prendre au sérieux et lui fila ses coordonnées et quelques renseignements personnels sans se douter que tout cela aboutirait à la signature d’un contrat au cachet faramineux avec Runway Agency. Il ne lui fallu que quelques couvertures de Runway et autres magazines moins réputés pour que sa beauté fasse des ravages auprès de tous. Tout s’enchaîna très vite, elle fût engagée pour plusieurs campagnes publicitaires telles celles de Dolce & Gabanna , Valentino, ou encore H&M pour n’en citer que trois. Succès assurer sur les podiums aussi où elle fait crépiter les flashs. Baignant comme un poisson dans l’eau dans ce milieu qui ne se résume pas seulement à la mode mais à la jet set, elle passe des après midi entières à faire des essayages en compagnies de ses cinq meilleures amies (les autres super models de l’agence) pour mieux flâner le soir dans les lieux les plus huppés de la capitale au bras des Rich Peoples.
Psychologie: Deborah a beau être quelque peu déçue des tournants que prend sa vie parfois, elle reste toujours aussi délirante, folâtre. Une façade qui l’aide à masquer sa fragilité. Sa vie n'est qu'amusement par lequel elle ne fait qu'accomplir son destin tout tracé de célèbre top model et sulfureuse emblème des magazines people. Elle ne se laisse jamais abattre, et est la meneuse du groupe : pas question de rester à se morfondre devant un vieux film, le samedi soir. Elle entraîne tout le monde dans les lieux les plus branchés du moment qu'elle aime faire découvrir à ses amies aussi fêtarde qu'elle, d'où sa nature extravertie. Ouvertures de nouvelles enseignes de luxe, nouvelles boîtes tendances, shopping...tout y passe, des activités les plus banales aux plus imprévues comme par exemples rendre visite à un nouveau groupe rock en vogue dans les coulisses de leur tournée. Rien n’est impossible lorsque vous êtes une super model, c’est du moins l’illusion qu’elle a. Elle se ment à elle-même, puisque qu’elle ne peut obtenir des valeurs sûres et sincères telles l’amitié ou même l’amour, aussi populaire son statut soit-il.
Ne reculant devant aucuns défis, elle est prête à tout et donc très audacieuse. Elle ne se soucie pas de ce que peuvent penser les gens de sa carrière, de ses agissements, de ses frasques et excès : d’elle. Elle fait vivre un véritable calvaire aux dirigeants de l’agence en respectant à la lettre cette devise. Car l’image publique d’un top doit paraître clean et elle est souvent la première fautive des multiples scandales de la presse people ce qui ne manque pas de faire enrager Runway Agency , ce qui l’amuse éperdument. Pétillante et insouciante, rien ne saurait l’assagir. Deborah Klein, une jeune femme rangée et sérieuse? Un jour peut-être, mais ce jour est encore bien loin…
Avatar: Doutzen Kroes